Aider les élèves en difficultés à mettre en équations (2005-2007)

Les membres du groupe

ALAGROUTE Fouad, Collège Camille Guérin, St Meen le Grand
CARRIÉ Anne, Lycée Coëtlogon, Rennes
COTTIN Emmanuelle, Collège Camille Guérin, St Meen le Grand
GARNIER Régine, Collège Martin Luther King, Liffré
JOURDAIN Éric, Université de Rennes 1, Rennes
JULO Jean, Université de Rennes 1, Rennes
LE CALLOCH Joël, Collège Les Gayeulles, Rennes
LE QUERE Françoise, Collège Jacques Brel, Noyal sur Vilaine
LEPAGE Marie-Christine, Collège La Gautrais, Plouasne
LUCAS Jean-Yves, Collège des Rochers Sévigné, Vitré
MALRIEU Lise, Collège Camille Guérin, St Meen le Grand
THOMAN Gérard, Collège Martin Luther King, Liffré

Le projet

La " mise en équation ", c’est-à-dire le fait d’associer à un problème une équation qui permet d’en trouver la solution, est introduite en Quatrième. Cette démarche est, bien sûr, utile en mathématiques dès la Troisième ; mais elle est aussi fondamentale en physique ou dans les disciplines techniques en Lycée Professionnel quand il s’agit d’associer une égalité ou une équation à une situation expérimentale ou professionnelle.
Au moment de l’apprentissage de cette démarche, certains élèves éprouvent de sérieuses difficultés. De plus ces difficultés persistent dans la suite de leur scolarité. Plusieurs facteurs ont été repérés depuis longtemps par les enseignants :

  • la difficulté de lire un énoncé et de se représenter la situation correspondante,
  • la difficulté du choix d’une " inconnue ",
  • le statut de l’égalité dans cette démarche,
  • la réticence des élèves à faire un détour par les équations pour résoudre un problème.

Mais l’expérience montre qu’il ne suffit pas d’avoir repéré ces facteurs pour concevoir des séquences performantes pour les élèves en difficulté. Il faut aller plus loin dans leur analyse et concevoir de nouvelles activités et de nouvelles séquences, aussi bien au moment de l’apprentissage initial que pour revenir sur cette démarche (remédiation) dans les classes ultérieures.
L’objectif du groupe sera donc triple :

  1. mieux comprendre la nature des difficultés rencontrées à partir des connaissances didactiques actuelles relatives à cet apprentissage, et en s’appuyant le cas échéant sur un travail en commun avec d’autres disciplines (physique, technologie, technique) ;
  2. concevoir des activités et des séquences spécifiques, pour chaque niveau concerné, pouvant utiliser les nouvelles technologies (bases de problèmes avec aides, par exemple) ;
  3. réfléchir à des actions de formation des enseignants pour faire avancer cette question.